Quand Basho et Hokusai unissaient leur talent

Dans ma courte liste  de vœux formulés au Père Noël, se trouvait un petit livre: « Les Haikus du temps qui passe ».
Dans cette collection des « Classiques en images », je souhaitais découvrir les 67 haïkus du poète Matsuo Bashō (XVIIe siècle) illustrés  par Hokusai (1760-1849).
Nous sommes ici au cœur des bijoux qui nourrissent ma fascination pour certaines facettes du Japon.
Les Haikus sont des trésors de la tradition japonaise.
Ces poèmes courts, tercets de trois vers, sont autant de perles qui parlent des saisons et du temps qui passe.
Je suis sous le charme de ces phrases brèves depuis longtemps déjà.
Le mariage des mots de Bashō et des dessins d’Hokusai est une merveille apaisante et douce…
A chaque fois que je les redécouvre, ils ont sur moi le même effet: ils arrêtent le rythme du temps et introduisent un autre regard, un souffle différent.
A noter qu’Hokusai fait partie de ma vie au quotidien, lui dont plusieurs des estampes accompagnent mes nuits… 
Cet ouvrage sera également présenté dans la rubrique « Livres » où je lui consacrerai une présentation.

C’est lui que j’ai choisi comme thème du premier texte de l’année, année que je vous souhaite à son image, sereine et belle…

Bashō, Haïkus du temps qui passe. Estampes de Hokusaï, traduction française de Makoto Kemmoku et Dominique Chipot, Seuil, mars 2016

 

 

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