J’ai toujours consacré une partie de mon temps à des activités bénévoles, en rapport avec ce que je suis capable d’offrir.
En arrivant en Franche-Comté, il était clair pour moi que j’allais poursuivre sur cette lancée.
J’ai donc dit à la municipalité de notre commune que s’ils avaient besoin d’un coup de main pour le bulletin communal, je serais ravie de les aider.
Depuis maintenant un an et demi, je me suis donc vu confier la tâche de réaliser le document en question qui est distribué à la population trois fois par an.
Et, pour se joindre à moi , j’ai convié une belle brochette de personnes à faire partie de ce que nous appelons pompeusement notre comité de rédaction.
Ce jeudi soir avait lieu notre traditionnelle séance, qui permet de faire un petit bilan de la dernière parution, et de préparer la suivante.
Ces réunions me font toujours penser à celles organisées autrefois chez moi pour le Journal du Cotterg, un petit journal local que la municipalité d’Ormont-Dessus m’avait demandé de créer.
Là aussi, j’étais entourée par une équipe formidable, ce qui nous a permis de mener à bien ce projet qui existe toujours aujourd’hui.
Pour en revenir à aujourd’hui, mes complices actuels savent que mon Capitaine ponctue nos rencontres par une agape qui les rend plus sympathiques encore.
Agape complétée par les gâteaux que l’une d’entre nous confectionne à chaque fois pour l’occasion… et dont la recette se retrouve souvent par la suite dans la rubrique culinaire du bulletin.
Ces soirées sont très joyeuses, et chacun ajoute sa pierre à l’édifice en apportant ses idées, son regard.
Clément, notre benjamin de 17 ans, s’est parfaitement intégré au groupe, saupoudrant les débats d’un humour caustique et ouvrant nos horizons sur des phénomènes de société actuels incontournables pour toute personne désireuse de se tenir au courant de ce qui captive les jeunes générations.
Hier soir, je les regardais…
Il y avait beaucoup de rires et de sourires autour de la table, les conversations allaient bon train.
Dehors, l’hiver n’en finissait pas de tout tapisser de gris, et la température était très fraîche.
Pomme et Kali venaient de temps en temps câliner l’un ou l’autre des convives…
Et je me disais que nous vivions encore l’un de ces moments privilégiés qui resteront étroitement liés dans nos mémoires à ce modeste bulletin communal sur lequel nous travaillons tous bénévolement, dans le simple but de faire plaisir à ceux qui le lisent.