Vendredi matin.
A la table du petit déjeuner, alors que nous nous apprêtons à recevoir mon fils et son petit loup pour le week-end, je fais un petit point de mon travail avec mon Capitaine.
Enfin… de mon travail lié à ma maison d’édition.
Le livre à quatre mains qui va sortir très prochainement commence son parcours chez l’imprimeur.
Il touche au but… et sera présenté bientôt.
Parallèlement, une fois terminé mon atelier d’écriture actuel, je vais prendre un congé pour pouvoir m’atteler à l’écriture d’un ouvrage qui m’attend depuis des mois et suivre un cours qui m’intéresse.
La conversation du matin a ensuite porté sur la poésie.
J’expliquais à mon Capitaine la construction des Haikus, ces cours poèmes japonais dont je parle parfois, et que je ne me lasse pas de lire et relire.
Et là… il s’est piqué au jeu.
Ce géant barbu capable de se montrer rugueux s’est transformé sous mes yeux en poète, égrenant des mots chargés de sens.
Une poésie d’homme, très belle…
Je crois que bien peu de personnes le connaissent sous cet angle… il est bien trop pudique pour révéler ce genre de facette de sa personnalité.
Tant d’années après notre première rencontre, il réussit encore à me surprendre…
Samedi matin, les Haïkus se sont réinvités à la table du petit déjeuner que nous partagions en famille.
Et là, Aurélien,7 ans, a voulu lui aussi s’essayer à la poésie.
« Je regarde la lune
Je pense à mon espoir
Un bel avenir… »
J’en suis restée sans voix.