Le bain de Kali

Avez-vous déjà tenté de donner un bain à un kangourou? 
Essayez… vous comprendrez à quoi ressemble l’opération lorsqu’elle est concentrée sur Kali, mon mini Mogwaï, bichon havanais de 1 an 1/2 de son état.
La première épreuve, pour moi, consiste à l’attirer dans la salle du bain.
Comme Pomme, de 11 ans son aînée, elle est rusée et assez méfiante lorsqu’il s’agit d’entrer dans cette pièce.
Quand, enfin, j’ai réussi à l’y entraîner et à fermer la porte derrière elle, la glisser dans la baignoire est relativement facile.
Une fois qu’elle a réalisé qu’elle n’échapperait pas à son sort, elle subit l’opération lavage avec une certaine résignation, en s’efforçant seulement de sortir de la baignoire ponctuellement.
Le bain terminé, c’est là que les hostilités commencent…
Je me suis déjà demandé si je n’allais pas acquérir une combinaison intégrale imperméable… et la question s’est une fois de plus posée ce mardi matin.
Pour éviter que la salle de  bain soit transformée en piscine, j’ai pris l’habitude d’effectuer un premier séchage dans la baignoire, frictionnant ma protégée qui se tortille comme un ver pour sortir de ce lieu de calvaire.
Comme il faut bien me résoudre à la relâcher un jour, je la dépose sur le sol en espérant pouvoir la passer au sèche-cheveux.
Une initiative que je remballe rapidement: c’est Kali, pas Pomme… 
Se mettre sous un souffleur ne l’amuse absolument pas, et c’est à toute vitesse qu’elle quitte la pièce pour filer dans la maison, poursuivie par… moi, qui ne désespère pas de pouvoir continuer à la sécher dans une serviette éponge.
C’est la phase la plus délicate de l’opération.
En mode kangourou ascendant anguille  mouillée, Kali est  insaisissable.
Pour l’attirer auprès de moi, dans le canapé, je n’ai qu’une possibilité: kidnapper son rat, jouet préféré entre tous, et m’occuper d’elle pendant qu’elle essaie de me le reprendre.
C’est de cette manière que j’ai réussi à la sécher à peu près et à la brosser pour aérer son pelage.
Cette puce à la fourrure soyeuse bicolore ressemble toujours à un petit panda.
Sauf que, ces derniers jours, la partie claire de ses poils était plus grise que blanche.
Il fallait donc impérativement la laver.
Désormais, elle est à nouveau présentable… et semble ravie de l’être.
De mon côté, je suis satisfaite: j’ai survécu!
  

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