Si triste…

C’est classique: regarder les actualités nous plonge rarement dans un océan de joie et de félicité.
Et ce ne sont pas les éternels reportages de fin de journaux télévisés nous montrant des sites paradisiaques « préservés des touristes » (et qui ne devraient plus l’être longtemps vu la publicité qui leur est ainsi consacrée), qui peuvent nous réconforter.
Chaque nouvelle traitée ou presque est, à choix, révoltante, désespérante ou exaspérante.
Au cours de cette dernière semaine, la vision des pompiers combattant avec un courage impressionnant les incendies qui détruisent des hectares de forêts me plonge dans un désarroi sans nom.
Il s’agit encore d’un drame absolu, à tous les niveaux.  
Mais lorsque l’on apprend que, selon l’Office des forêts, neuf feux de forêt sur dix seraient d’origine humaine, et, parmi eux, 40% sont allumés volontairement par des pyromanes, il y a de quoi en avoir la nausée.
Le Bassin d’Arcachon a été le lieu de mes dernières vacances en famille en compagnie de mon père.
Je garde de cet endroit, de la Dune du Pilat  et de la forêt des Landes un souvenir enchanté… les ultimes moments heureux de mon enfance.
Aujourd’hui, j’éprouve un chagrin immense et une colère tout aussi grande.
Si réellement quelqu’un a mis le feu intentionnellement, plongeant dans la détresse tant de personnes, les arrachant à leur vie, à leurs biens et à leur travail, provoquant une catastrophe écologique et humaine, sacrifiant la flore et la faune sur des milliers d’hectares… c’est impardonnable, irréparable.