Je suis depuis longtemps intéressée par la tradition des geishas.
Ces artistes, dames de compagnie vouées à la pratique et la connaissance des arts traditionnels japonais, représentent pour beaucoup le symbole du raffinement.
Et ces arts ne se limitent pas à la musique et à la danse: elles doivent également maîtriser à la perfection la conversation, les rapports sociaux, les jeux, l’art du thé et de l’habillement en kimono.
J’aurais adoré pouvoir interviewer l’une d’elles.
Comme cela n’a pas été le cas, je me suis consolée en lisant au fil du temps plusieurs livres écrits par certaines d’entre elles ou consacrés à leur mode de vie, et je reste captivée par cet univers si particulier… et si éloigné de nos propres coutumes.
Au fil du temps, j’ai réalisé que certains pensent encore que les geishas sont des prostituées, ce qui n’est pas le cas.
Dimanche soir, plongée dans un livre abordant le sujet, je demande à mon Capitaine:
– Sais-tu comment sont appelées les prostituées, au Japon?
– Non…
– Les « dames d’oreiller »…
– Ah bon? Je croyais que c’était les « femmes polochon ».
Hum.