Amour et désamour

Ce lundi n’avait pas très bien commencé.
Depuis une dizaine de jours, l’un de mes articles me pose problème, et je savais que j’allais encore devoir batailler pour tenter de contacter un interlocuteur qualifié… ce qui semble, cette fois, relever de l’exploit impossible.
Je me suis donc installée à mon bureau l’esprit préoccupé.
J’ai allumé mon ordinateur, lancé mon traitement texte pour terminer un autre sujet et là… catastrophe.
Le texte en question s’ouvrait bel et bien, mais il n’était plus possible d’ajouter ou d’en retirer le moindre mot.
Un « pavé » jaune m’indiquait en revanche qu’il fallait activer Word pour pouvoir y accéder.
Sourcils froncés, j’ai cliqué sur la touche de réactivation, sans résultat. 
J’ai donc suivi les instructions préconisées dans ce cas là: relancer l’ordinateur, désinstaller l’application, la réinstaller… sans résultat.
Pour bien comprendre le désarroi que j’ai ressenti à ce moment précis, il faut savoir que, Word étant hors service, je ne pouvais plus accéder à aucun de mes textes, qu’il s’agisse d’articles, de documents divers ou… des manuscrits de mes livres.
Rien.
Et impossible également de les ouvrir par l’intermédiaire d’un autre traitement de texte: chaque document était bloqué. 
Une seule solution, dans ce cas-là,  appeler Microsoft.
Après avoir écouté une voix automatique me poser des questions et m’informer sur des sujets qui ne me concernaient pas, je pensais avoir atteint le Graal: pouvoir parler à un technicien.
Que nenni: j’ai entendu la phrase finale  m’annonçant qu’il fallait que je me connecte à internet et que je me rende sur une adresse qui m’était indiquée. 
Après le classique et ironique « Merci pour votre appel », j’ai raccroché pour poursuivre mon parcours du combattant sur le Web.
A ce stade, j’en étais arrivée à me dire que si Bill Gates passait par là, j’aurais deux mots à lui dire sur l’état actuel de son oeuvre.
Sur le site en question, après quelques recherches, j’ai fini par trouver le chemin vers l’aide en ligne, et je me suis trouvée intégrée à une file d’attente.
Le hic, c’est que, au bout d’une demi-heure où je n’avais pas avancé d’un iota, il fallait que je passe à table.    
J’ai donc interrompu la liaison avant d’y revenir une demi-heure plus tard.
Quand enfin j’ai été mise en relation avec un technicien,  j’ai été guidée pour rapidement remettre Word dans le droit chemin après l’avoir une fois de plus désinstallé et réinstallé en suivant un lien particulier.
Mais le ver était dans la pomme… 
Il fallait que je comprenne pourquoi cet incident était arrivé.
La réponse a porté sur le fait qu’une simple mise à jour avait pu provoquer le phénomène… or je n’en avais pas faites depuis plusieurs jours.
J’ai donc appris que la petite merveille n’était utilisable que si l’on était connecté à Microsoft comme je le suis.
Mais lorsque qu’un grain de sable vient gripper cette belle machine, c’est la catastrophe.

J’aime beaucoup Word.
Mais là… notre belle relation va subir de légers changements.
Je vais continuer à l’utiliser, bien sûr, mais, dorénavant, tous mes documents-textes vont être également enregistrés sous un autre traitement de texte qui, lui, n’est pas connecté à internet.
Chat échaudé…


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