Pomme, Kali et l’aspi

Lorsque nous avons installé notre petit robot aspirateur, il y a quelques mois en arrière, Pomme et Kali, se sont amusées pendant quelques jours de cette nouvelle présence, un peu intimidante au début.
Très vite, elles s’y sont habituées, à tel point qu’aujourd’hui, elles semblent avoir compris comment dissuader celui que nous appelons Wally de se rendre là où elles n’ont pas envie qu’il aille.
Kali m’en a fait une brillante démonstration ce mercredi  matin.
Lorsque vient l’heure pour Wally de se mettre en route, j’ai pris pour habitude de dégager son chemin, dans mon bureau, en accrochant en hauteur les câbles de mes ordinateurs.
Il peut ainsi tourner autour de mon bureau et effectuer sa tâche sans souci.
Mais ce matin-là, Kali en a décidé autrement.
Elle qui se couche d’habitude soit dans son panier, soit à côté de mon siège, s’est placée exactement au centre de la porte d’entrée de la pièce, là où devait passer Wally.
Quand ce dernier est arrivé, elle n’a pas bougé d’un centimètre.
L’aspi avait beau insister, tournant sur lui-même et ré-essayant de forcer le passage en la bousculant un peu, elle n’a pas bronché.
Pour elle, il n’était pas question de le laisser pénétrer dans mon bureau ce jour-là.
Il est donc reparti parcourir les autres pièces… et est revenu dix minutes plus tard.
Mais Kali, très investie dans son rôle de redoutable chien de garde, n’a pas bougé une oreille.
Elle incarnait la force tranquille, du haut de ses 5,5 kg.
« J’y suis, j’y reste, et toi, tu vas jouer ailleurs. »
Pomme, de son côté, installée dans son panier à côté de moi, semblait plutôt satisfaite de ce scénario matinal qui lui permettait de s’adonner à son activité préférée, la sieste, sans être dérangée.
Sauf que… après être reparti au salon, Wally est revenu.
Et cette fois, Kali, qui devait penser qu’il renoncerait, n’était plus à son poste. 
Il a donc eu la bonté de faire le tour de mon antre consciencieusement, tandis que Kali se plantait devant son aînée, comme pour la protéger de l’intrus.
Et là, il a eu beau faire… il n’a jamais pu aller plus loin.

 

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