To rhume or not to rhume

Ma grand-mère maternelle faisait partie des personnes  qui, chaque hiver ou presque, finissaient toujours par déclarer: « Quelle époque!!! On envoie des cochonneries sur la Lune, mais on est incapable de soigner un rhume! »
Cette phrase, je l’ai souvent entendue, et elle me fait encore sourire aujourd’hui.
Particulièrement lorsque, comme c’est le cas en ce moment, je suis visitée par l’un de ces bons vieux rhumes qui se croient obligés de se rappeler à notre bon souvenir en hiver.
Comme par hasard, ils arrivent toujours à un moment où nous avons beaucoup de travail et où il ne faut vraiment pas vaciller.
Je m’efforce donc de le snober, tout en faisant des efforts pour qu’il me quitte avant ce samedi où se dessinent de beaux moments en perspective.
Pour me donner du courage, j’ai été vérifier combien de temps dure un rhume (sait-on jamais: cela a peut-être changé depuis la dernière fois!).
Réponse: de 2 à 7 jours, voire à 2 semaines.
Gloup.
La bonne nouvelle c’est qu’ensuite, j’ai l’espoir que mon cerveau ne ressemblera plus au contenu d’un pot de compote de pommes.