Cette année, comme la météo prévoit des journées instables (ce qui me ravit!) je me suis efforcée de m’engouffrer dans les bons créneaux pour retourner au jardin et m’occuper de mes rosiers par épisodes rapprochés.
Et comme je ne suis pas Hercule, ces épisodes durent le temps que j’atteigne la limite de mes forces.
Mais, en trois visites bien soutenues, j’ai pu venir à bout de ce toilettage si important pour la suite.
Parmi mes rosiers, quelques-uns sont particulièrement compliqués à tailler.
Ils ont une façon de grandir parfaitement anarchique, et si je n’y mets pas bon ordre ou à peu près bon ordre, c’est le chaos.
Après l’hiver, je leur accorde donc une attention toute particulière, et ils me prennent plus de temps que les autres.
J’aime toujours autant ce passage obligé de la taille, qui me permet d’avoir de longs moments d’intimité avec mes protégés.
C’est long, fatigant, piquant, mais je sais que dans quelques semaines, la floraison n’en sera que plus belle…