Premier jour au jardin…

Depuis quelques jours, je guette la météo.
La période de la taille des rosiers a déjà commencé dans certaines régions, mais je surveille les risques de gelées avant de retrouver mon sécateur.
Ce vendredi matin, toutes les conditions étaient réunies: météo, journée clémente, pas de travail urgent à terminer, j’avais prodigué les soins à Pomme et à Kali, et le ménage était à peu près fini, en prévision de l’arrivée de mon fils et d’Aurélien  pour le week-end.
Pour la première  fois de l’année, donc, je me suis rendue dans la roseraie dans l’intention d’y travailler.
Il faut dire que mon Capitaine me donnait l’exemple depuis un bon moment déjà, accomplissant des travaux d’extérieur très physiques.
Chaque année, j’effectue la taille en trois ou quatre fois, voire plus. 
Quand on a une centaine de rosiers et plus de trois fois vingt ans, c’est nécessaire!
J’ai tendance à penser que le jardin est ma salle de gym personnelle.
Il m’oblige à faire de l’exercice et ferme ses portes en hiver.
Résultat, lorsque je le retrouve au printemps, même si je n’ai pas complètement passé la saison froide à hiberner, ce n’est pas simple.
Il faut retrouver le rythme, se « dérouiller »…
Je sais que, chaque année, le premier jour de taille est le plus dur.
Au bout d’une heure, je suis dans le même état que si j’avais escaladé le mont Ventoux à vélo (et pas électrique, le vélo!).
Je pose donc les armes et, en mode zombie, retourne dans mon bureau pour entamer un exercice plus cérébral et nettement moins fatigant.
Mais le mal est fait: je suis à nouveau contaminée…
Je sais que si je me suis occupée d’un peu plus d’une petite vingtaine de rosiers, les autres attendent  mon retour pour leur toilettage printanier. 
Et je sais aussi que je n’aurai la conscience tranquille que lorsque je les aurai tous visités. 

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