Mon oeil!

La semaine dernière, comme je le fais tous les six mois, je me suis rendue à Besançon pour honorer un rendez-vous médical.
Cette ville se trouve à 1h30 de route de chez nous mais… les yeux sont précieux et méritent un petit effort pour les maintenir en bon état ou à peu près.
Comme à chaque fois, cependant, j’étais à la fois soulagée et peu motivée à y aller.
Peu motivée car je ne me rends jamais en gambadant à ce genre de rendez-vous.
Soulagée car j’ai beaucoup de chance d’avoir été acceptée parmi la clientèle d’un spécialiste aussi méticuleux et compétent que celui qui m’accueille.
J’avais cru constater une baisse de la vision et, après une longue réflexion, j’ai fini par le dire au spécialiste, ajoutant une question sur un autre symptôme dont je voulais savoir s’il fallait ou non s’en inquiéter.
Hum.
Ma phrase à peine terminée, il m’a regardée avec un sourcil en accent circonflexe et m’a fait passer illico quelques examens supplémentaires.
Examens que je ne crains plus: j’ai déjà eu l’occasion par le passé de dire à quel point j’apprécie les énormes progrès effectués au cours de ces dernières années sur le matériel utilisé par les ophtalmologistes.
Finis les gouttes pour dilater, les papiers glissés sous la paupière pour mesurer la sécheresse, la crainte de la prise la tension oculaire…
Désormais, tout est parfaitement indolore, même pas inconfortable…
Lorsqu’il a eu terminé, il m’a montré une anomalie sur l’un de mes yeux.
Un incident anormal qui me vaut deux points de vision en moins et qui l’a fait réagir en me demandant d’aller faire une prise de sang dès le lendemain.
Le lendemain donc, bonne élève, j’ai pris place dans la file de patients qui attendaient l’ouverture du laboratoire d’analyses, cette fois à une petite poignée de kilomètres de chez nous.
Comme je fais partie des personnes compliquées à piquer, j’ai le privilège d’être à chaque fois prise en charge par le médecin responsable, avec lequel je m’entends bien.
Ce qui nous vaut à chaque fois une conversation joyeuse ponctuée par quelques rires matinaux qui me mettent de bonne humeur.
Et le midi, les résultats tombaient déjà sur internet, bien meilleurs que ce à quoi je m’attendais.
Le mystère reste entier, donc… mes yeux ont six mois pour redevenir sages.
Zou.

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