Du coup!

Avez-vous remarqué que les tics de langage semblent suivre des modes?
Il y a quelques années, nous avions droit à « y a pas de lézards« , à « quelque part, il n’a pas tort… » ou à « je dis ça, je dis rien« , et j’en passe.
Souvent, ces expressions sont liées aux classes d’âge ou aux catégories socioprofessionnelles, permettant à ceux qui les utilisent de s’identifier à un groupe.
En ce moment, nous nageons dans les « en fait » et dans les « du coup » qui en deviennent exaspérants, voire ridicules à force d’être répétés.
Et là… plus question d’âge ou de quoi que ce soit d’autre: personne ne semble à l’abri.
Il suffit de suivre un reportage où des personnes sont interviewées dans la rue ou ailleurs pour réaliser que cela tourne à l’épidémie.
Il semblerait que ceux qui les utilisent à outrance se sentent mal à l’aise avec l’expression orale, cherchent leurs mots, et trouvent un réconfort dans ces expressions auxquelles ils se raccrochent automatiquement.
La meilleure façon de se débarrasser de ces tics?
Prendre conscience de ces habitudes de langage qui exaspèrent souvent l’entourage et penser aux mots que l’on utilise, tout en parlant serait déjà un bon début…

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