La bonne nouvelle

J’ai vécu un pur moment de soulagement lorsque, lundi, j’ai entendu le président Macron dire dans un discours prononcé lors de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, que « Il faut permettre à cette langue (française) de vivre (…) mais en garder aussi les fondements, les socles de sa grammaire, la force de sa syntaxe, et ne pas céder aux airs du temps. Dans cette langue, le masculin fait le neutre  on n’a pas besoin d’ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets, ou des choses pour la rendre lisible ».

La déclaration a été suivie par un vote important du Sénat français…
Il a adopté lundi une proposition de loi visant à « protéger la langue française des dérives de l’écriture dite inclusive ».

Pour ceux qui ne seraient pas au clair avec l’écriture inclusive, voici ce que cela donnait dans un texte:
« Les étudiant·e·s sont fortement encouragé·e·s à exprimer leur opinion et à participer activement dans leurs cours. Il est essentiel que chacun·e se sente valorisé·e et respecté·e dans l’environnement éducatif, et que les enseignant·e·s veillent à créer un espace inclusif où tou·te·s les apprenant·e·s ont l’opportunité de s’exprimer librement. L’éducation doit être accessible à tou·te·s, sans distinction de genre, de race, ou d’origine. »

Dès le moment où ce procédé a été introduit, j’ai bondi.
Non seulement cela rend les textes illisibles, mais il devient très contraignant d’écrire de manière limpide.
Le texte de loi, qui souhaite interdire l’usage du point médian ou des pronoms neutres comme « iel » et « celleux » dans un grand nombre de documents courants, risque cependant de ne pas être accepté par l’Assemblée nationale.
A suivre…

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2 réflexions sur “La bonne nouvelle”

  1. Pour moi la langue françaises écrite a toujours été un supplice, comme une punition injuste. En parlant j’adore cette langue française, donc c’est vrai que « n’importe comme ont l’écrit » ça m’ arrange car les fautessssssss s’aperçoivent moins. Mais j’espère que nous ne changerons pas la façon de l’écrire. Imaginer lire a haute voix une poésie avec leur truc de masculin féminin, ça donne « le ou la renard-e sur un arbre perché(e) », ça ne donnerait plus un poème mais un capharnaüm. Donc je préfère mon français, car quand j’écris un texte, les personnes ont déjà assez à faire avec mon français. Alors imaginez si il faut encore qu’ils comprennent pourquoi je mets des traits d’union, des parenthèses, des point n importe où , ces personnes qui me lisent ressortiront de la lecture de mes petits textes comme après des supplices et ne feront plus l’ effort de me lire.
    je vous souhaite mondames mes meilleures salutations.
    « mondames » monsieurs et madame

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