Implacable constat

En principe, le matin, mes Mogwaïs m’accueillent en me faisant une fête endiablée.
Elles me couvrent de léchouilles et me montrent de façon très enthousiaste qu’elles sont contentes de me retrouver.
J’ai bien dit « en principe ».
Car ce mercredi matin, j’ai pris conscience en une fraction de seconde de ma triste condition.
Lorsque je suis arrivée au rez-de-chaussée, j’ai réalisé qu’aucune boule de poils n’était là pour m’accueillir.
Je me suis avancée vers la cuisine, intriguée et je les ai vus… tous les trois.
Mon Capitaine préparait la mini pâtée de Pomme dans laquelle nous mélangeons son médicament, et émiettait un peu de jambon dans une deuxième gamelle pour ne pas frustrer Kali.
J’ai appelé mes Mogwaïs qui ont à peine détourné la tête, ne manquant pas une miette de ce moment essentiel de leur journée.
Il faut que j’accepte la dure réalité: face à une tranche de jambon, je n’ai aucune chance.

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