Atelier d’écriture: la touche d’espoir…

Comme à chaque fois que je travaille avec des enfants pour un atelier d’écriture, je dois m’adapter au groupe.
Certains seront plus réceptifs que d’autres, et il faut être réactive si je veux maintenir le niveau général d’implication à un niveau optimal!
Il faut reconnaître que le thème de la pauvreté est extrêmement difficile à traiter lorsque l’on travaille avec des bambins dont les âges vont de 6 à 11 ans.
Autant dire que, à partir de 10 ans, nous ne parlons plus de bambins, mais de pré-adolescents…
Passées les deux premières rencontres, il faut ranimer la flamme pour que l’intérêt pour l’atelier ne parte pas en chute libre.
Je peaufine donc la préparation des rencontres en la réajustant aux possibilités et aux intérêts de chacun…
Comme il faut bien reconnaître qu’un sujet aussi triste et préoccupant que la précarité ne suscite pas un enthousiasme marqué chez tous mes petits participants, j’ai décidé que les prochaines séances allaient être consacrées à celles et ceux qui, dans le présent, le passé… et dans la légende, ont défendu les plus pauvres, leur sont venus en aide et/ou ont créé des associations ou des actions qui perdurent encore de nos jours.
En vrac, ils vont se pencher sur les œuvres laissées par l’Abbé Pierre, Coluche et le Secours Populaire.
Entre Emmaüs, les Restos du Coeur, les concerts des Enfoirés, ou « Copain du Monde » qui permet aux enfants de s’impliquer dans le bénévolat à travers le monde, nous aurons de quoi faire…
Je vais même les emmener sur les traces de Robin des Bois qui, en prenant aux riches ce qu’il rendait aux plus pauvres, marquait déjà une volonté de pallier les injustices sociales.
SI j’arrive à les entraîner dans mon sillage, je pense que nous devrions obtenir un bon résultat: les sensibiliser à la devise du « chacun pour tous »…

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