Chaque année, c’est mon camélia qui marque l’avant -goût des festivités printanières, en même temps que les premières jacinthes…
Comme il aime se faire désirer, il forme ses boutons dès le mois de décembre, me poussant à en contempler chaque jour ou presque les progrès.
Puis arrive février, où il fête le carnaval à sa façon… d’abord timidement, puis en feu d’artifice fleuri.
En ce moment, la floraison bat son plein… de nombreux boutons doivent encore éclore, mais il est déjà de toute beauté.
Il a 6 ans et est le seul, parmi les quatre plantés à la même époque, à avoir survécu.
Comme si elles n’attendaient que lui pour sonner le retour tout proche du printemps, les jonquilles commencent elles aussi à fleurir.
Bientôt, lorsque je serai à peu près sûre qu’il n’y aura plus de risque de gelée, je vais m’atteler à la coupe des rosiers.
Car, après la floraison du camélia, le grand moment de l’année, au jardin, reste le retour des roses… dont la présence me manque beaucoup pendant l’hiver.