Pomme ne rajeunit pas, hélas, et elle traverse ponctuellement des souci de santé qui me font beaucoup fréquenter le cabinet vétérinaire.
A chaque fois, une solution est trouvée, un soin ou une intervention sont apportés, un médicament proposé, et le quotidien reprend, paisible et joyeux pour l’aînée de mes Mogwaïs, à laquelle je suis très attachée… comme je le suis à chacune des trois, d’ailleurs.
Elle est toujours aussi jolie, même si son pelage est moins fourni, sa couleur plus pâle et sa vue plus altérée.
Elle savoure visiblement chaque moment plaisant de sa vie, et c’est un bonheur.
Ces derniers jours d’avant la pluie, elle a clairement aimé retrouver le soleil, les parfums du jardin et de la véranda, faisant semblant de ne pas m’entendre lorsque je l’appelle pour rentrer.
Elle galope dans la maison comme un jeune poulain (stimulée par le fait qu’elle prend désormais son médicament enroulé dans un petit bout de jambon!) se balade, renifle, flâne, où contemple le jardin depuis l’entrée de la véranda… pendant que Babou court après les papillons et tente d’attraper les oiseaux qui s’envolent sous son nez.
Pardon: sous sa truffe.
Le tout sous l’oeil complaisant de Kali qui va de l’une à l’autre, protectrice et complice.
Lorsque nous sommes au salon, Pomme nous demande de l’installer sur le canapé d’où elle a une vue plongeante sur les activités de ses cadettes… qui passent des heures à jouer ensemble.
Lorsque tout le monde est fatigué, elles viennent rejoindre leur Reine Mère et font la sieste auprès d’elle.
Pomme n’est jamais délaissée…
Et le soir, lorsqu’elle regagne son panier pour la nuit, au pied de mon lit, elle est rejointe pas Babou qui se colle à elle pour dormir.
En la regardant, je me dis qu’elle peut difficilement rêver d’une vieillesse plus douce…
Et DIeu sait si elle la mérite, elle qui m’accompagne fidèlement depuis plus de quatorze ans déjà…
