Enfin…

Cette alternance de pluie et d’éclaircies à laquelle nous avons droit depuis quelques semaines me plaît bien… mais contrarie le jardin.
Rien de grave, si ce n’est que la floraison des roses a pris un peu de retard.
Un rosier nous a cependant réservé une surprise de taille…
Teasing Georgia est une création de David Austin, qui a été plantée il y a six ans dans la roseraie.
Au début, elle n’a pas aimé l’endroit où elle se trouvait, ce qui m’a poussée à demander à mon Capitaine de la déménager.
Elle a investi le coeur du jardin des roses, bien installée près d’un des quatre piliers de l’arche.
Au début, le rosier était beau… mais ne grandissait que très peu.
Sensible au marsonia, ce champignon qui noircit les feuilles avant de les faire tomber, il a fini par atteindre péniblement un mètre de haut, puis un mètre cinquante.
Je le soigne avec soin car je sais qu’il a en lui un potentiel qui ne s’est pas encore totalement exprimé.
Et… bingo!
Cette année… il a doublé sa taille et s’est couvert de roses jaunes magnifiques diffusant un parfum envoûtant…
Actuellement, moins de dix rosiers commencent à fleurir et, déjà le jardin est devenu semblable à une boutique de parfums magnifiquement décorée…
J’ose à peine imaginer ce que ce sera lorsque les plus de 90 autres leur emboîteront le pas… sous l’oeil des pivoines encore épanouies.
Alors que je lui montrais mon beau rosier jaune, mon Capitaine m’a enlacée et m’a dit: tu peux être fière…
Venant d’un homme plutôt avare en compliment, cela m’a fait très plaisir… mais je n’oublie pas que le gros travail de base qui a consisté à planter tous ces rosiers selon les plans que j’avais dessinés… c’est lui qui l’a assumé!