En Europe, nous sommes friands de wasabi.
Sans savoir que celui que nous consommons est un imposteur, à sa façon.
Composé de raifort, de moutarde et d’un colorant vert, il rend folles les papilles des gourmets qui ignorent que le véritable wasabi est en fait une plante japonaise rare dotée de propriétés antibactériennes.
Dont une, étonnante: elle permet de protéger les papyrus anciens, vient de démontrer une étude par le GEM (Grand Musée Egyptien du Caire).
Jusqu’ici, l’étude avait été menée sur des papyrus vieillis artificiellement, exposés à la vapeur du wasabi.
Le résultat avait été concluant: les microbes avaient disparu et la résistance du papyrus s’en était trouvée augmentée.
Des travaux sont désormais en cours afin d’utiliser le wasabi dans le but de limiter la détérioration des papyrus anciens.
J’aurai une pensée émue pour le véritable wasabi en passant devant les sushis…