La Planète des Singes: le Nouveau Royaume

J’étais enfant lorsque j’ai vu à la télévision le premier film consacré à la Planète des Singes, celui avec Charlton Heston.
Le scénario m’avait beaucoup impressionnée…
Par la suite, j’en ai vu un ou deux autres de cette première série, et j’ai suivi le feuilleton homonyme, avant de tomber un jour sur le roman de Pierre Boulle qui a inspiré cette histoire de science-fiction.
Je l’ai acheté et lu, redécouvrant sous la plume de l’écrivain l’histoire initiale racontant la domination de notre planète par des singes intelligents tandis que les humains sont réduits à l’état d’animaux.
Les années ont passé.
Je n’ai pas vu toutes les versions cinématographiques sorties depuis, mais je n’ai pas manqué ensuite le film de 2011 « Les Origines ».
La sortie du nouvel opus « La Planète des SInges: le nouveau monde » nous a donc tentés, mon Capitaine et moi.
Retour au cinéma, donc, où nous nous sommes plongés dans l’univers si particulier imaginé par Boulle.


Cette fois, nous suivons Noa, jeune singe courageux, dans son voyage destiné à sauver ce qui reste de son clan dresseur d’aigles, attaqué puis enlevé par ses agresseurs masqués.
Dans sa quête, Noa va rencontrer Raka, un vieux sage orang-outang, et prendre sous sa protection Mae, une humaine solitaire avec laquelle il noue tacitement une fragile alliance.
Comme d’habitude, le film a autant de détracteurs qu’il a de supporters.
Pour moi, c’est un bon divertissement dont les décors et les effets spéciaux sont somptueux et dans lequel on ne s’ennuie pas une minute.
Les personnages sont très réussis, les différentes personnalités des singes sont souvent subtiles… et j’ai eu un grand faible pour ce brave Raka!
La deuxième partie est haletante, avec quelques scènes époustouflantes, notamment celles mettant les aigles à contribution.
Bref, ce film a tout pour plaire… ou presque.
Il y manque… de l’espoir.
La rivalité entre les Humains et les Singes, leur incapacité à pouvoir cohabiter dans le respect les uns des autres nous renvoient dans les travers désespérants de notre civilisation…
Ce qui, je pense, ne nous empêchera pas d’aller voir la suite, si suite il y a.
Sait-on jamais?

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