C’était à Samarkande, il y a quelques années…
Un artisan travaillait dehors, dans une ruelle, à l’ombre.
Il fabriquait ce que vous voyez ici en photo.
Je l’ai regardé faire, fascinée autant par sa dextérité que par cet objet.
Est arrivée une femme qui, dans un anglais aussi approximatif que l’était le mien, m’a proposé l’une de ces créations, toutes à peu près identiques, placées dans un petit coffret.
C’est ainsi que mon curieux compagnon est rentré avec moi en Suisse, dormant au fond de mon sac.
Depuis, il fait partie de ceux qui ne sont jamais bien loin de moi lorsque je me trouve dans mon bureau.
Je l’ai montré à des voyageurs et à des amateurs d’antiquités.
Aucun n’a pu me dire de quoi il s’agissait.
Selon les avis, cela pourrait être un bijou, une amulette ou un hochet pour enfant (mais il ne fait pas 3 cm de diamètre et n’émet aucun bruit…)
Mon objet, qui ne sert donc apparemment pas à grand-chose, a intégréle petit groupe très hétéroclite de ceux qui trônent en ce moment sur mon Mac mini.
Oui, je sais, ils n’ont rien à y faire… mais il m’arrive de me dire qu’ils ont trouvé leur place seuls.
Et loin de moi l’idée de vouloir les contrarier!
D’autant que chacun a une histoire qui m’est chère…
Pardon? Vous voulez les voir? Attendez-vous à être surpris!