Comme nous pouvions l’imaginer, le véhicule de franchissement d’Aurélien a été la vedette de ces jours derniers.
Le parcours conçu avec des bûches a eu tellement de succès que nous en avons fait la base de nos jeux…
Depuis qu’il est haut comme trois pommes, mon petit-fils et moi adorons nous inventer des scénarios délirants.
L’un d’eux le faisait systématiquement participer à une compétition internationale où il devait se classer premier de la discipline choisie devant toute une série de participants du monde entier.
Que ce soit pour des concours de lancer d’anneaux, de calculs, de quizz ou de courses, il était d’autant plus impliqué que, de mon côté, je rentrais dans mon rôle de speaker officiel de la manifestation.
Je commentais les prouesses des différentes équipes, lançant une petite annonce coup de théâtre de temps en temps pour éviter que le train-train ne s’installe.
Il faut dire que se mesurer aux champions internationaux réserve toujours des surprises…
Evidemment, en pleine période de JO, français de surcroît, il n’était pas question pour nous de laisser passer l’occasion.
La base du scénario est venue tout naturellement…
Bienvenue sur le site olympique de notre village choisi pour accueillir une nouvelle discipline, donc: les courses de franchissement.
Bon, d’accord, c’est un sport mécanique et notre initiative n’était pas très légale… mais personne ne nous en tiendra rigueur!
Notre équipe concourait sous la double bannière franco-suisse et tout a été organisé et vécu avec le plus grand sérieux.
Ou presque: l’interview de coach d’Aurélien, également président du comité olympique suisse, encourageant bruyamment son poulain, était totalement disjonctée!
Et dans le genre disjoncté… son hérédité maternelle n’a visiblement pas épargné mon fils!
Nous nous sommes amusés comme des fous…
Un souvenir joyeux à ajouter dans notre besace!