Chez nous, la hiérarchie canine est un peu… particulière.
Pour rappel, trois demoiselles bichons havanais composent la tribu: Pomme, ma précieuse doyenne aux 15 ans imminents, Kali, irrésistible et tendre jeune adulte de 4 ans, et enfin Babou, craquante benjamine d’un an et demi et sosie parfaite de Pomme…. à l’échelle.
Je pense que personne n’imaginerait que, dans cette joyeuse équipe, c’est Babou, la plus petite et apparemment la plus innocente de nos protégées, qui s’imagine être la cheffe suprême.
Quand nous la hissons sur le canapé (elle est bien trop frêle pour y grimper seule), Babou se voit immédiatement en reine du monde.
Elle observe son troupeau à deux ou quatre pattes avec une intensité presque comique.
Que l’un d’entre nous ose passer sans lui accorder l’attention qu’elle mérite, et voilà Babou, trois kilos de poils et de culot, qui nous fait un numéro de charme ponctué d’un petit aboiement bien senti.
Babou Corleone, le nouveau Parrain de la maison…