Il y a bientôt trois ans, à la période pascale, un invité surprise a frappé à ma porte et s’est installé avec entrain dans mon quotidien: le zona. Moyennement sympathique. Au début, comme je suis d’un naturel optimiste, j’ai pensé que cette visite serait brève et discrète. Dans la réalité, il est resté assez longtemps pour que je sois bien convaincue de ne plus vouloir en entendre parler… jamais. Pour ceux qui l’ignorent, le zona est un virus qui découle de la varicelle de notre enfance, une maladie qui, apparemment, n’a jamais vraiment fait ses adieux. Ce perfide choisit de revenir dans nos vies quand on ne s’y attend pas, de préférence, des années plus tard, quand on pensait avoir tourné la page. Le zona, pour moi, a été un colocataire envahissant: il se glisse dans vos habitudes, monopolise votre attention, et bien sûr, laisse des traces longtemps après son départ. Et encore, j’ai eu de la chance: je m’en suis remise, alors que je connais plusieurs personnes qui, elles, en souffrent toujours des années après. Autant dire que mes oreilles se sont dressées lorsque j’ai entendu du parler d’un vaccin. Voici comment cela se passe pour la France. En deux mots, il s’agit d’un vaccin et d’un rappel à faire trois mois plus tard sur recommandation médicale, à la charge du patient, et non remboursés pour le moment par l’assurance maladie, ce qui s’élève à une somme d’un peu plus de 300 euros.
Vu mes antécédents, j’ai reçu une ordonnance… et j’ai découvert que ce vaccin se mérite. Si, comme moi, vous pensez pouvoir acheter votre dose en pharmacie, entre le shampoing et l’aspirine, vous allez déchanter. Ce précieux sérum, il faut aller le chercher… en pharmacie d’hôpital ! De mon côté, cela signifie une expédition vers l’hôpital le plus proche, à environ 40 minutes de route… mais que ne ferait-on pas pour avoir la paix… Un appel à l’hôpital m’a permis d’apprendre que la durée de vie de ces doses est de trois mois. Donc, il faudra deux visites à la pharmacie de l’hôpital puisqu’il faut patienter trois mois entre le vaccin et le rappel. Mais encore une fois, lorsque l’on a fait connaissance avec ce brutal triste sire par le passé, on accepte quelques concessions sans ronchonner…
Z comme… zona!
Il y a bientôt trois ans, à la période pascale, un invité surprise a frappé à ma porte et s’est installé avec entrain dans mon quotidien: le zona.
Moyennement sympathique.
Au début, comme je suis d’un naturel optimiste, j’ai pensé que cette visite serait brève et discrète.
Dans la réalité, il est resté assez longtemps pour que je sois bien convaincue de ne plus vouloir en entendre parler… jamais.
Pour ceux qui l’ignorent, le zona est un virus qui découle de la varicelle de notre enfance, une maladie qui, apparemment, n’a jamais vraiment fait ses adieux.
Ce perfide choisit de revenir dans nos vies quand on ne s’y attend pas, de préférence, des années plus tard, quand on pensait avoir tourné la page.
Le zona, pour moi, a été un colocataire envahissant: il se glisse dans vos habitudes, monopolise votre attention, et bien sûr, laisse des traces longtemps après son départ.
Et encore, j’ai eu de la chance: je m’en suis remise, alors que je connais plusieurs personnes qui, elles, en souffrent toujours des années après.
Autant dire que mes oreilles se sont dressées lorsque j’ai entendu du parler d’un vaccin.
Voici comment cela se passe pour la France.
En deux mots, il s’agit d’un vaccin et d’un rappel à faire trois mois plus tard sur recommandation médicale, à la charge du patient, et non remboursés pour le moment par l’assurance maladie, ce qui s’élève à une somme d’un peu plus de 300 euros.
Vu mes antécédents, j’ai reçu une ordonnance… et j’ai découvert que ce vaccin se mérite.
Si, comme moi, vous pensez pouvoir acheter votre dose en pharmacie, entre le shampoing et l’aspirine, vous allez déchanter.
Ce précieux sérum, il faut aller le chercher… en pharmacie d’hôpital !
De mon côté, cela signifie une expédition vers l’hôpital le plus proche, à environ 40 minutes de route… mais que ne ferait-on pas pour avoir la paix…
Un appel à l’hôpital m’a permis d’apprendre que la durée de vie de ces doses est de trois mois.
Donc, il faudra deux visites à la pharmacie de l’hôpital puisqu’il faut patienter trois mois entre le vaccin et le rappel.
Mais encore une fois, lorsque l’on a fait connaissance avec ce brutal triste sire par le passé, on accepte quelques concessions sans ronchonner…
par
Ecriplume (Martine Péters, anciennement Bernier)