Le mystérieux cadeau prématuré…

Dimanche matin, mon Capitaine m’avait confié d’un air un peu mystérieux qu’il devait aller chercher un cadeau de Noël et qu’il se demandait s’il devait l’offrir avant le jour J ou pas.
Il me demandait son avis, m’expliquant qu’il s’agissait d’un paquet encombrant dont il ne voulait rien me dire de plus.
J’ai eu peur, et je le lui ai dit.
Je craignais qu’il se soit lâché et qu’il ait acheté l’un de ces Casse-Noisettes géants placés dans les magasins durant la période des fêtes.
Il a longuement réfléchi et, mardi matin, il est venu me voir dans mon bureau en me disant qu’il allait lever le voile sur ce cadeau mystère qu’il devait aller chercher dans la journée.
Et là, la révélation est tombée: il ne s’agissait pas d’un casse-noisette, mais d’un arbre.
Pas n’importe lequel, un saule crevette tige.
Je ne m’attendais pas du tout à cette surprise…
J’avais prévu d’en acheter un l’an prochain, mais je ne pensais pas que mon Capitaine prendrait les devants…
Si vous ne le connaissez pas, le saule crevette, avec ses feuilles délicatement teintées de rose et de blanc, est un petit bijou végétal.
La première fois que j’en ai vu un, c’était dans le jardin de nos amis qui avait réussi à transformer leur espace extérieur en véritable havre de paix. J’étais tombée sous le charme de ce petit arbre fleuri.
Mon Capitaine ne s’est pas arrêté à un seul arbre: il en a pris deux!
L’un fait déjà plus de deux mètres, et l’autre, plus petit, promet de devenir tout aussi ravissant.
Un choix audacieux et poétique, bien loin des craintes que j’avais imaginées.
Evidemment, j’ai voulu en savoir plus sur nos nouveaux protégés…
Le saule crevette, également connu sous son nom scientifique Salix integra ‘Hakuro Nishiki’, est un petit arbre décoratif qui enchante les jardins avec ses feuilles panachées et ses rameaux gracieux.
Originaire du Japon et de l’Extrême-Orient, il a été cultivé pour ses qualités ornementales.
Contrairement à ses cousins les grands saules pleureurs, ce spécimen reste compact, idéal pour les petits jardins ou les balcons.
Son nom de « crevette » provient de la teinte rosée que prennent ses jeunes feuilles au printemps, évoquant – avec un peu d’imagination – la couleur des crustacés.
Facile à entretenir, il préfère les sols humides et les zones ensoleillées ou légèrement ombragées.
Avec ces deux nouveaux compagnons végétaux qu’il a plantés dans la foulée, mon Capitaine a visé juste et m’a une fois de plus prouvé qu’il est un mari adorable…
Et moi, soulagée, je contemple ces petits arbres actuellement en mode hivernal, bien plus faciles à intégrer dans notre univers que les Casse-Noisettes géants.

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