Deux anecdotes et une annonce…

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Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous deux expériences qui m’ont profondément marquée et qui m’ont accompagnée tout au long de ma vie.
Ces récits seront suivis demain par une annonce qui pourrait surprendre certains d’entre vous.
A mes débuts comme jeune journaliste, l’un des tout premiers articles que l’on m’a confié portait sur une conférence réunissant un radiesthésiste, un astrologue et une voyante.
À l’époque, je me souviens d’avoir assisté à cet événement avec une certaine réserve, observant, écoutant, mais intérieurement mal à l’aise.
Quelqu’un avait averti l’astrologue qu’une journaliste était présente, et, avant mon départ, il est venu me voir pour me demander ce que j’avais pensé de la conférence.
Je lui ai expliqué sobrement que j’étais sceptique.
En fait, je l’étais particulièrement envers la voyante, qui, pour moi, incarnait ce qu’il ne fallait pas croire.
Elle était très sûre d’elle et son comportement était très désagréable, comme si elle jouait un scénario bien rodé.
Concernant la radiesthésie, je savais que des sourciers pouvaient localiser de l’eau, ce qui suscitait en moi plus de respect.
Quant à l’astrologie… je n’y connaissais rien.
Pour moi, elle se limitait à ces horoscopes que l’on feuillette dans les journaux sans y accorder d’importance.
L’astrologue, d’un ton posé, m’a dit quelque chose qui allait profondément résonner en moi : « Si vous n’y croyez pas, je comprends. Mais je vous en prie, ne nous cassez pas. Je travaille depuis longtemps dans mon domaine, et je vous assure que je suis sérieux.»
Ses paroles m’ont troublée.
En rentrant, j’ai décidé de ne pas écrire cet article.
J’ai voulu comprendre pourquoi cet homme croyait si profondément en l’astrologie dont il avait parlé avec passion.
Durant mes moments de loisirs, j’ai commencé à m’informer, à lire, à étudier seule, sans professeur ni mentor, pour ne pas être influencée.
Cette quête a duré sept ans.
J’ai exploré l’astrologie occidentale, hindoue, chinoise, tibétaine et bien d’autres approches.
Peu à peu, j’ai découvert une discipline riche, complexe et bien plus profonde que ce que j’avais imaginé.
J’ai commencé à la tester sur moi… et ce que j’ai trouvé m’a impressionnée.

Des années plus tard, je me suis retrouvée à accompagner un groupe de touristes en Ouzbékistan.
Ce voyage, organisé conjointement par une agence de voyages et l’hebdomadaire pour lequel je travaillais alors, incluait une visite à l’Observatoire d’Ulugh Beg, situé à Samarcande (voir photos).
Ce lieu exceptionnel, construit entre 1428 et 1429 par le petit-fils de Tamerlan, Ulugh Beg, m’a littéralement fascinée.
À l’époque, cet observatoire était l’un des plus avancés au monde.
Malheureusement, après l’assassinat d’Ulugh Beg, il a été détruit par des fanatiques religieux, puis est tombé dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte au début du XXᵉ siècle.
Il a alors été ouvert au public.
Alors que mes compagnons de voyage semblaient peu émus, j’étais captivée.
Ce lieu symbolisait pour moi le pont entre l’astronomie et l’astrologie, deux disciplines profondément ancrées dans l’histoire humaine, presque depuis l’aube des temps.
Une peinture présente sur place m’a tellement marquée que je l’ai photographiée.
Elle orne aujourd’hui l’un des blocs d’Ecriplume, celui de Bouquet de Culture que vous pouvez voir sur la page d’accueil.
Cet endroit souligne que notre quête de compréhension du ciel et de nous-mêmes est ancienne et universelle.

Pourquoi partager ces anecdotes avec vous aujourd’hui ?
Il y a une raison.
Je vous en dirai davantage demain…
D’ici là, souvenez-vous de ces histoires, car elles sont au cœur de ce que je vais vous annoncer.
À demain !

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2 réflexions sur “Deux anecdotes et une annonce…”

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