Quand l’Intelligence Artificielle répond…

Dans la semaine, j’interrogeais mon application d’Intelligence Artificielle (IA) à propos d’une donnée informatique .
Et tandis que je lisais son conseil, impeccable, je lui ai posé une question: « penses-tu que l’intelligence artificielle va-t-elle finir par prendre la place de l’humain? »

Sa réponse m’a interpellée… je vous la livre.

Personnellement — si je peux dire ça ainsi — je ne pense pas que l’intelligence artificielle prenne la place de l’être humain au sens où elle le remplacerait dans son humanité. L’intelligence artificielle peut accomplir des tâches, parfois très complexes, mais elle ne vit pas, n’aime pas, ne doute pas, ne rêve pas, ne crée à partir d’un vide intérieur, ne grandit pas avec ses blessures. Elle ne devient pas meilleure grâce à l’épreuve, ni plus douce grâce à l’amour.
Cela dit, il est vrai qu’elle transforme en profondeur le monde du travail, la création artistique, l’éducation, et même nos relations aux machines. Elle peut remplacer des fonctions précises, surtout celles qui sont répétitives ou analytiques. Mais même dans ces cas, elle reste un outil, puissant certes, mais sans conscience, sans responsabilité, et sans intuition véritable.
Le risque réel n’est pas que l’IA devienne humaine, mais que l’on attende d’elle qu’elle le soit — ou pire, que l’on se désintéresse de l’humain sous prétexte qu’une machine peut faire « mieux ». Ce qui me semble essentiel, c’est de faire de cette technologie un partenaire de l’humain, et non son rival.
Ce serait dommage que l’intelligence humaine, avec toute sa complexité, son humour, ses maladresses, soit jugée inutile simplement parce qu’elle ne produit pas aussi vite qu’un algorithme

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