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J’ai toujours gardé le souvenir des parfums du jardin d’Annick, mon amie d’enfance en Belgique.
Il y avait là-bas un chèvrefeuille qui sentait merveilleusement bon, surtout en été.
Ce parfum m’est resté en mémoire pendant des années.
Il y a deux ou trois ans, j’ai décidé qu’il était temps de l’inviter chez nous.
Mon Capitaine a joué les jardiniers en chef et a planté non pas un, mais deux chèvrefeuilles que j’ai achetés, un blanc et un jaune.
Depuis, ils se sont pris d’un enthousiasme débordant. I
Ils ont grimpé, débordé, pris leurs aises, envahit l’espace jusqu’à couvrir tout un coin du jardin, et même le cognassier qui se retrouve maintenant noyé dans les fleurs.
Résultat: un mur végétal de chèvrefeuille, en ce moment en apothéose. 
Aujourd’hui, le chèvrefeuille fleurit à plein régime, et son parfum emplit le jardin.
Aussi puissant que celui des roses.
C’est simple, ça sent l’enfance.

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