
Il y a quelques jours, j’ai suivi un reportage consacré aux nymphéas du lac de Malarikkal, en Inde.
Sachant combien j’aime les oeuvres de Claude Monet, je ne pouvais que le regarder avec attention…
Le lac de Malarikkal se situe dans l’État du Kerala, une région connue pour ses canaux, ses rizières et sa végétation abondante.
À certaines périodes de l’année, le plan d’eau se couvre entièrement de nymphéas roses qui forment une immense étendue fleurie.
Ce phénomène attire chaque année de nombreux visiteurs, locaux comme voyageurs de passage, curieux de découvrir ce paysage unique.
Les habitants de la région y voient à la fois une richesse naturelle et un attrait touristique qui met leur village en lumière.
Pour beaucoup, ces nymphéas sont aussi liés à une tradition spirituelle ancienne, car les fleurs de lotus et de nénuphar occupent une place importante dans la culture indienne.
Le lotus est considéré comme une fleur sacrée, symbole de pureté, d’élévation spirituelle et de renaissance.
Dans l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme, le lotus est associé à des divinités majeures: on le retrouve sous les pieds de Vishnu, comme siège de la déesse Lakshmi, ou encore comme symbole d’illumination pour Bouddha.
Le fait qu’il pousse dans la boue tout en gardant des pétales immaculés en a fait une image puissante de l’âme humaine capable de s’élever au-dessus des difficultés de l’existence.
Quant aux nénuphars, ils ne portent pas la même charge religieuse que le lotus, mais ils sont souvent associés à la beauté éphémère et à la richesse naturelle des eaux indiennes.
Regarder ce reportage m’a donné l’impression de voir surgir, grandeur nature, une scène qui aurait pu inspirer Monet, mais transposée dans un tout autre décor, à des milliers de kilomètres de Giverny…