L’automne s’est installé pour de bon.
Ce week-end, nous avons passé du temps dans le jardin avec mon fils et son petit-fils, à ramasser les noix tombées au sol.
Les pommes sont elles aussi toutes là, bonnes à être cueillies.
Mais ce qui m’émerveille, c’est cette floraison d’automne, presque miraculeuse.
Les rosiers, bien décidés à nous combler une dernière fois avant le repos hivernal, se couvrent de fleurs avec une générosité inattendue.
Même sous la pluie, les couleurs explosent, du rose au rouge, de l’orange au jaune, avec des nuances que même la palette d’un peintre aurait du mal à reproduire.
À chaque éclaircie, les parfums se diffusent dans l’air humide, portés par la lumière, comme au printemps.
Il y a quelque chose de presque irréel dans ce retour des fleurs.
C’est une troisième saison qui s’ouvre…
Et cette année, la roserai a donné des roses sans discontinuer…
J’aime beaucoup cette phrase qui dit « Je crois plus en la nature qu’en la civilisation… »









