Courageuses… mais pas téméraires!

Un soir de la semaine dernière, mon Capitaine s’est absenté.
Je suis donc restée avec mes deux Mogwaïs pour une soirée entre « filles ».
Babou et Kali n’aiment pas quand l’un d’entre nous manque à l’appel.
Elles ont une attitude différente, guettent, sont sur le qui-vive, jamais détendues.
De temps en temps, elles acceptent de se poser et de dormir… mais que d’un oeil!
Vers 21h30, elles se sont levées d’un bond, ont commencé à aboyer férocement et m’ont poussée à les suivre en direction de la véranda.
La nuit était tombée depuis longtemps, tout était plongé dans le noir total, dedans comme dehors… et aucune trace de mon Capitaine.
– Non mais, hé! Vous êtes impossibles! Vous voyez bien qu’il n’y a rien!
Elles continuaient à grogner, menaçantes.
J’ai allumé dans la véranda et je les ai emmenées vers la porte-fenêtre pour les sortir.
Je pensais que, vu leur enthousiasme bruyant, elles allaient filer comme des flèches.
Mais non.
Elles se sont arrêtées pile sur le seuil, ont reniflé l’air extérieur, m’ont regardée… et sont reparties en sens inverse en courant, traversant la cuisine au galop.
Je ne sais pas ce qu’elles ont vu (ou pas), mais cela ne leur a pas donné envie de sortir!
Pomme aurait combattu un cyclope s’il avait fallu me défendre.
Là… c’est un peu différent…
Je me suis retrouvée seule dans le froid et la nuit, abandonnée comme une vieille chaussette.
Pour être plus précise, je pense qu’elles auraient plus d’égard pour la chaussette.
J’ai refermé la porte, éteint la lumière, et j’ai été les retrouver au salon où elles avaient retrouver la quiétude et la chaleur de leur pièce préférée.
Un peu plus tard, elles sont reparties en aboyant.
Cette fois, mon Capitaine rentrait.
Un peu déçu, il a dit:
– Elles ne m’ont même pas entendu quand j’ai ouvert la porte de la véranda. Ce sont de sacrés chiens de garde!

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