Euréka!

Il y a parfois de petites surprises qui peuvent vous changer la vie.
J’ai eu droit à l’une d’elles la semaine dernière.
Je vous explique.
Depuis au moins 35 ans, je suis sujette à ce que l’on appelle des migraines ophtalmiques ou « d’accompagnement ».
Pour faire court et à l’intention de ceux qui ne connaîtraient pas: votre champ visuel se disloque, clignote, se transforme en mosaïque brisée… puis le phénomène fait place à de violents maux de têtes.
Impossible de savoir ce qui les déclenchent: le stress, une fatigue oculaire, un phénomène neurologique… personne ne peut vraiment répondre à cette question.
En Suisse, je prenais un médicament disponible en vente libre, qui me permettait de briser le cercle vicieux.
En prenant un comprimé, parfois deux, au tout début de la crise, j’arrivais à l’enrayer.
Mais en arrivant ici, catastrophe, le médicament en question ne se trouvait pas.
Depuis notre déménagement, je demandais donc à mon fils de m’en ramener une ou deux boîtes lorsque je n’en avais plus.
Le hic… c’est que ce n’était pas pratique du tout, ni pour lui, ni pour moi.
J’ai essayé d’autres remèdes, sans véritable succès: les effets secondaires étaient trop importants par rapport au résultat obtenu.
J’ai donc fini par en parler à ma doctoresse qui m’a prescrit un médicament à la composition et au dosage identique.
Mais, lorsque j’ai présenté l’ordonnance à notre précieuse pharmacienne, elle a fait la grimace: le médicament était épuisé, il fallait le commander, ce qu’elle a fait.
Le temps passait… et rien ne venait.
J’ai donc réabordé le sujet avec elle.
Elle a réfléchi et m’a proposé un autre médicament dont la composition était assez similaire… et je suis repartie avec ma boîte, attendant la prochaine migraine pour l’essayer.
Je n’ai pas eu à attendre longtemps…
C’est donc avec une certaine méfiance que j’ai pris un petit cachet lorsque j’ai été à nouveau confrontée au problème.
Et là… en moins d’un quart d’heure, tout avait disparu.
Je me suis dit: c’est un hasard, une toute petite crise.
Deux jours après, même scénario: tout se disloque.
Je reprends un comprimé et, à nouveau… tout est rentré dans l’ordre en un temps record avant l’arrivée de la migraine pure et dure.
En comparant les deux posologies, celle de mon médicament suisse et celle de ce petit nouveau pour moi, j’ai réalisé que ce dernier était moitié moins fort que le précédent!
Je suis retournée à la pharmacie… simplement pour dire merci!

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