Deux ou trois jours après la parution de mon Ecriplume consacré à la nouvelle émission de Frédéric Lopez, l’une de mes amies, Piette, me met un sms pour attirer mon attention sur une invitée merveilleuse qu’elle vient de regarder.
Emission que j’ai vue en léger différé.
J’aime ces petits mots « entre nanas » que nous semons autour de nous un peu partout…
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Quand mon Capitaine est absent tard le soir, je fais quelque chose que je ne devrais jamais faire.
Enfin… en principe.
J’invite Pomme (qui ne demande que cela!) à grimper sur le lit, ou plutôt sur le couvre-lit que je déploie pour l’occasion.
Elle s’y fait un nid, délire de bonheur pendant quelques instants, et fait une sieste nirvanesque pendant que je lis.
Une fois que je referme mon livre, je la prie de descendre du lit et elle rejoint son panier pour la nuit.
Enfin… en principe.
Dimanche soir, le scénario a été légèrement modifié.
A ma phrase: Pomme, il faut aller dans ton panier, maintenant, j’ai obtenu… un grand rien.
Le vide sidéral.
Pomme dormait.
Ou faisait semblant de dormir si j’en crois le léger tressaillement de ses oreilles.
J’ai répété ma phrase.
Toujours rien.
J’ai donc élevé un peu la voix:
– Bon, Pomme, dis! C’est l’heure!
… rien.
Elle a langoureusement levé la tête et a consenti à lancer un regard réprobateur dans ma direction.
Une fois, deux fois, trois fois j’ai répété mes supplications.
Jusqu’au moment où j’ai sorti la dernière munition: le « non mais dis ».
Prononcé sur un ton légèrement plus sec, le « non mais dis » est imparable.
Mon Mogwaï s’est levé dans la seconde et est descendu du lit, sans enthousiasme.
Il s’est dirigé non pas vers son panier mais au pied du lit.
– Tu sais, Pomme, je t’adore, mais si tu veux que notre belle relation perdure, il ne faudrait pas que tu t’imagines que c’est toi le chef! Franchement!
J’ai éteint la lumière.
Et, dans le noir, un gros soupir m’a répondu.
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