Nous sommes à table.
Aurélien, six ans dans quelques jours, me raconte sa rentrée des classes et m’explique qu’il a retrouvé ses copains.
Je lui demande:
– Et ça va mieux avec les deux petits garçons avec lesquels tu ne t’entendais pas très bien?
– Oui!
– Vous êtes devenus amis?
– Oui! Même mieux: maintenant, on est potes!
Il m’amuse… et je ne peux m’empêcher de tester son humour:
– Tu sais qu’il vaut mieux être intelligents pour être potes?
– Heu… pourquoi?
– Parce que sinon vous devenez des « compotes »…
Il m’a regardée une fraction de secondes sans rien dire, puis il est parti dans un fou rire qui a duré longtemps.
J’ai emboîté le pas, hilare de voir sa réaction.
Les jeux de mots consolident les liens!
Martine Péters