J’ai craqué: j’ai acheté le dernier disque de Nolwenn Leroy.
Parce que j’aime sa voix, sa musicalité, sa grâce.
Parce que je trouve émouvant de la voir partir sur les traces de ses racines, de son enfance… même si on peut imaginer que l’aspect mercantile de la démarche n’a pas dû échapper à ses producteurs.
La musique celte se vend bien, paraît-t-il.
J’aime bien son album, sa griffe.
Je vais même vous confier quelque chose.
Je l’ai acheté pour une chanson en particulier.
Celle de Jean-Michel Caradec, dont j’ai déjà parlé ici: « Ma Bretagne quand il pleut ».
Je voulais la réentendre, revisitée par la talentueuse Nolwenn.
C’est une réussite.
Le timbre velouté de la voix fait merveille sur les paroles douces et tendres du compositeur qui, décidément, manque à notre ciel.
Peut-être la version de Nolwenn donnera-t-elle envie à ceux qui ne le connaissent pas de découvrir celui qui fut l’un des plus touchants troubadours de la Terre de Sel.
La Bretagne a donné naissance à bien des talents.
Mon ami Breton me parlait de sa maison, ce matin, au fil d’un message.
Les Bretons, les vrais Bretons, ressemblent à leur musique.
Riche et mystérieuse.
Martine Bernier