Dernièrement, je me suis procuré plusieurs magazines traitant de l’histoire, des arts et de la vie quotidienne au Japon.
Dans ‘un d’eux (le hors-série Géo « Le Japon si loin, si proche »), Véronique Brindeau, consacrait un très bel article magnifiquement illustré, aux 72 saisons de l’âme japonaise.
Son introduction à elle seule est une invitation à la lecture:
« Le riz qui germe, les pivoines qui éclosent, les kakis, le Nô, et même la Neuvième Symphonie de Beethoven… au Japon tout ceci est associé , dans les esprits et les mots, à une période précise de l’année, un calendrier poétique et délicat. »
Un article passionnant, à la fois lucide et beau, sur le besoin que ressentent les Japonais de restaurer un lien plus étroit avec l’univers de la nature, à une époque où l’évolution du climat gomme les frontières dessinées des saisons traditionnelles.
Le coeur de ce qui m’attire dans la culture nippone se trouve dans ces quelques pages…
Je le retrouve également dans les haïkus, ces poèmes courts que j’affectionne.
A la lecture de ce texte, j’ai ressenti la même paix qui se dégage des haïkus les plus réussis…
