Humour de Capitaine

Dimanche matin.
Lors du petit-déjeuner, je raconte à mon Capitaine que, la veille, j’ai regardé une vidéo qui m’a touchée, celle du jeune chanteur Pierre Garnier (dont j’ai déjà parlé ici) reprenant une chanson d’Ed Sheeran.
C’était magnifique: dès que cet artiste commence à chanter, la magie opère.
Je pousse ensuite un petit soupir en ajoutant: Il est parfait… j’ai juste un tout petit bémol sur la couleur de ses chaussettes. Blanches, c’est compliqué… Mais à part cela, ce garçon est exceptionnel.
Nous continuons à parler de choses et d’autres lorsque ma Moitié reçoit un SMS.
Il le lit et affiche un air mystérieux en m’annonçant qu’il provient de sa secrétaire.
Surprise, je lui demande:
– Un dimanche? Quelque chose ne va pas?
Toujours aussi énigmatique, il me répond:
– Je ne peux pas te le dire tout de suite. Je dois d’abord voir ce que tu vas faire.
– Je ne comprends pas ce que tu veux me dire. Explique-moi…
Il me tend son téléphone allumé sur le SMS et je vois qu’il contient un petit mot de « bonne fête ».
Je ne comprends toujours pas:
– C’est la fête des grands-pères aujourd’hui… C’est ça?
– Oui mais non. C’est surtout la St Bruno.
– Mince! Je n’y ai pas pensé… tu sais que je n’ai jamais fêté cela, je suis désolée…
Je me suis fait pardonner et nous avons repris notre conversation.
Il revient sur le jeune chanteur dont nous parlions.
Nous l’apprécions tous les deux, et nous espérons qu’il ne souffre pas de sa subite notoriété et de l’effervescence parfois démesurée qui l’entoure.
Et, bien entendu, je taquine mon Capitaine:
– Il explique qu’il a besoin d’un peu de recul et de solitude pour mettre ses idées à plat et pour repartir dans un processus créatif. Etre constamment confronté aux manifestations du public, ce doit être très compliqué à gérer. Mais tu en sais quelque chose, toi qui ne peux pas sortir sans déclencher d’émeute parmi tes fans!
Il fait une petit grimace et adopte un air faussement modeste.
-C’est vrai. Mais ça c’est un peu calmé depuis quelque temps.
– Ah? Depuis quand?
– Depuis que je ne porte plus de chaussettes blanches.