Fin novembre 2021, j’ai fait l’acquisition d’un rosier liane grimpant, qui a aussitôt été planté dans le jardin.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne l’ai pas choisi par hasard…
Paul’s Himalayan Musc est né en 1916, de parents inconnus, et a été repéré et sauvé par l’obtenteur de roses anglais William Paul.
Il est réputé pour être l’un des plus beaux rosiers liane, porteur de petites fleurs en rosettes délicates, blanches puis roses, qui fleurissent en bouquets, et qui dégagent un parfum puissant.
Mais surtout, il porte le prénom de mon père, décédé lorsque j’étais enfant, auquel j’ai voulu le dédier.
Sa présence en filigrane reste constante dans ma vie, et il était normal pour moi qu’un rosier le symbolise dans le jardin.
Lorsque celui-ci est arrivé, il était encore à l’état embryonnaire.
Il provenait des serres d’André Eve, que les amateurs de roses connaissent bien, et a été planté dès son arrivée.
Évidemment, j’ai été particulièrement attentive à sa croissance, et j’ai tout de suite demandé que soit posée une arche lui permettant de s’accrocher lorsque le moment serait venu pour lui de grandir.
Je ne pensais pas qu’il l’utiliserait aussi vite.
Un an et demi après sa plantation, voici ce qu’est devenu le bébé rosier…
Je voulais, pour rendre hommage à mon père, un rosier solide et beau, impressionnant par sa taille.
Je n’ai pas été déçue… il tient toutes ses promesses.
Il est somptueux alors qu’il est tout jeune, et semble s’élancer vers le ciel…