Tout en possédant de nombreux ouvrages sur Claude Monet, je sais qu’il en existe bien d’autres que je n’aurai sans doute jamais.
La bibliothèque de la Fondation Maegh, à Saint-Paul-de-Vence (fondation dont je parlerai d’ici peu plus en détails), possède ainsi quelques trésors que je n’avais encore jamais consultés jusqu’à ma visite.
La semaine dernière, mon fils cadet, qui habite côté français de la frontière, a informé mon Capitaine que « son livre était arrivé ».
J’ai pensé qu’il s’agissait d’une bande dessinée dont il est friand…
Lorsque nous sommes passés par Evian, Jee lui a remis le colis en question.
Dans le salon de thé où nous nous sommes tous installés, il a ouvert son paquet et m’a offert le livre: « Vernon et les bords de Seine au temps des impressionnistes ».
Il sait que je continue à rechercher des ouvrages sur le sujet…
Une fois rentrée au Nid, j’ai emporté mon trésor dans un coin et j’ai commencé à le feuilleter.
Ce que j’ai continué à faire, plus en profondeur, lessoirss suivants, dès que j’avais un moment de solitude.
Un chapitre était évidemment consacré à Monet…
Le premier document que j’ai vu est une photo de lui, en pleine séance de travail sur le bord de son bassin aux nymphéas, sous un grand parasol.
A la page suivante, une reproduction du tableau de Manet « Claude Monet peignant dans son bateau atelier ».
Une merveille qui nous en apprend beaucoup sur l’amour que Monet portait à la Seine.
Dans cette petite embarcation, il est devenu le « peintre de l’eau », incomparable lorsqu’il s’agit de peindre les remous…
Deux pages plus loin, au fil d’un texte agréable à lire, une photo de l’un de mes tableaux préférés de Monet: « La barque ».
En photo, il ne « rend » pas.
Mais cette oeuvre a été accrochée à la Fondation Gianadda lors de l’exposition qui avait été consacrée à l’artiste… et je ne m’étais pas privée pour y retourner et y retourner encore et encore…
Cette composition audacieuse où la barque est située dans le coin supérieur droit, laissant la plus grande part à l’eau et à l’herbe qui ondoie au fond de la rivière, prive le tableau de toute ligne d’horizon.
Ce qui nous plonge totalement dans la scène en elle-même, comme il savait si bien le faire…
Des tableaux de la Seine, de Vernon et l’un de ses plus beaux nymphéas complètent ce chapitre qui m’a ravie…
Il n’est bien sûr pas le seul peintre auquel le livre rend hommage.
Beaucoup d’entre eux ont réalisé de véritables merveilles.
Et puis, au détour d’une page, je tombe sur la reproduction d’une toile de Blanche Hoschede-Monet, la belle-fille de Monet qui fut sans doute celle qui en savait le plus sur lui et sur sa manière de travaillre.
Elle qui l’a accompagnée pendant des années dans sa peinture.
Ce tableau « Au bord de l’eau », n’est de loin pas mon préféré parmi ceux qu’elle a signés.
Mais sur les deux pages suivantes, » Glaçons à Vernon » et, surtout, « La Seine gelée au pont de Vernon » prouvent qu’elle avait beaucoup appris au contact de son illustre beau-père…
Quand j’ai refermé le livre, je l’avais entièrement lu.
Et comme à chaque fois que je me plonge dans l’univers des impressionnistess, il m’en reste une sensation de paix…
Si vous voulez ressentir la même chose, tapez « Claude Monet » sur Google, et cliquez « images ».
Vous verrez!
Martine Bernier