Quelques heures de route par un dimanche de Pâques printanier, et nous voilà sur les bords de la Seine, là où les ginguettes, les élégantes et les femmes en jupons inspiraient Renoir et Manet…
Pour allier farniente et travail, j’ai proposé à mon Capitaine des jours de liberté, et d’autres de rencontres choisies durant cette semaine.
En arrivant en fin de journée, hier, je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander de passer devant la maison de Monet.
Nous avons prévu de nous y rendre pour une raison bien précise dans la semaine, mais je n’ai pas pu résister…
Seulement voilà.
Tant d’années après sa mort, Claude Monet reste une star, un monument, bien plus encore qu’il ne l’était de son vivant.
En ce week-end pascal, une foule dense déferlait dans les ruelles de Giverny, et une file impressionnante attendait dehors, de pouvoir pénétrer dans la demeure et les jardins du maître.
Nous sommes passés, prévoyant un tout autre scénario pour notre visite.
Mais cette incursion éclair a suffi pour m’émouvoir, incorrigible que je suis!
Depuis la route, la maison se devine.
Envahie comme elle l’était d’admirateurs et de curieux, elle restait sereine.
Mais je pense que ce n’est que le soir et la nuit qu’elle retrouve son âme, sa paix…
Martine Bernier