Comme je l’ai dit, j’arpente quotidiennement le jardin, plusieurs fois par jour, pour vérifier l’état de chacune des plantes qui s’y trouvent.
Assister à leur évolution est un vrai bonheur, d’autant qu’il arrive que j’aie des surprises… comme celle-ci.
En 2018, j’ai acquis un rosier Centifolia Muscosa… et ce fut difficile à trouver.
Ce fameux rosier botanique mousseux tant aimé des parfumeurs, mutation du rosier « cent-feuilles », dont, dit-on, le parfum est inégalable.
L’an dernier, en découvrant qu’il ne développait qu’une seule longue blanche dotée de quelques feuilles sans fleurs à son extrémité, je me suis dit qu’il ne se plaisait peut-être pas en terre franc-comtoise.
Mais en écoutant l’interview d’une productrice de cette variété de roses, j’ai appris qu’il fallait trois ans pour que ces rosiers donnent des fleurs.
J’ai donc pris mon mal en patience.
En mars, je lui ai fait une taille prudente.
Et là… alors qu’il n’en est qu’à sa deuxième année de vie dans la roseraie, il me fait la surprise de sortir plusieurs boutons!
La pluie douce de ces derniers jours entrecoupées de passages du soleil semble lui convenir…
Si tout se passe bien, la fameuse « fleur de mai » va éclore dans quelques jours!
Ecriplume