Images de Giverny

Claude Monet

Lors de notre passage dans le merveilleux jardin de Monet, mon mari et moi avons pris beaucoup de photos.

De quoi alimenter ce deuxième sujet… dans lequel la végétation parle d’elle-même.

Monet s’est installé à Giverny en 1883.
De ce domaine abandonné, il a fait une florale, dans laquelle il a puisé l’inspiration de nombre de ses plus grands chefs d’oeuvre.
Même lorsqu’il s’éloignait de son univers pour des campagnes de peinture qui le menaient à l’étranger, Monet veillait sur sa famille et sur ses fleurs.

Ce domaine de Giverny est devenu le centre de son existence, et il ne l’a plus quitté jusqu’à sa mort en 1926.
La lecture de sa correspondance reflète l’attachement profond qu’il vouait à son domaine.
Alors qu’il est à Rouen, le 13 avril 1892, il adresse ces mots à son épouse Alice: « J’ai le spleen de Giverny. Tout doit être si beau par ce temps inouï. »

A son ami Clémenceau, lui aussi passionné de jardin, il écrit: « Deux mots pour vous prévenir que la glycine est bien près d’être à point, qu’elle sera splendide d’ici peu de jours, et que votre venue ici s’impose. »

Monet commandait ses espèces florales chez Truffaut et Vilmorin, et se passionne pour les revues d’horticulture.
J’ai trouvé dans sa correspondance une allusion aux rosiers qu’il cultivait:
« Je profite pour vous donner l’adresse du rosiériste (…) et aussi les noms des rosiers que vous avez remarqués: celui grimpant du devant de la maison Crimson Rambler et celui sur tige: Virago. »

Dans les jardins de la maison de Giverny, certaines fleurs, certains points de vue, certaines scènes donnent l’impression de se trouver au coeur d’un tableau du maître de l’impressionisme…

Ecriplume

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