Une partie du jardin est occupée par la bambouseraie plantée il y a quelques années déjà par mon mari.
Elle est suffisamment vaste pour servir de dortoir à des centaines d’oiseaux.
Chaque soir, ils regagnent ce refuge exotique, le transformant en une gigantesque auberge de jeunesse où les convives seraient du style chahuteurs.
Ils chantent et gazouillent à qui mieux mieux jusqu’à ce que, subitement, le silence s’installe pour la nuit, sur un mystérieux signal que nous ne percevons pas, nous qui n’avons pas d’ailes…
Ecriplume