Elle n’a rien d’une rose, mais porte pourtant le nom de Rose de Jéricho.
J’en avais eu une dans ma jeunesse, puis ces étrange végétaux ont quitté mon univers pendant plus de vingt ans.
Jusqu’à ce que mon fils m’en offre une pour Noël
Parmi les cadeaux que mon fils m’a offert pour Noël, il s’en trouvait un qui m’a rappelé bien des souvenirs…
Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, il s’agit d’une plante déshydratée qui revient à la vie lorsqu’elle est au contact de l’eau.
Elle vient du Mexique et de nombreuses légendes lui sont associées.
Lorsqu’elle m’a été offerte, elle était toute recroquevillée sur elle-même.
Dans son pays d’origine, elle vit sans eau… et a dû s’y habituer.
Elle sèche donc complètement… ou du moins en donne l’impression.
Mais, dans son désert natal, dès que tombe la pluie, ses rameaux secs de déploient doucement et elle reverdit pour sécher à nouveau lorsque le temps la prive d’eau.
J’avais fait découvrir cette plante à mes enfants, guettant avec eux le moment où elle redeviendrait verte.
Et aujourd’hui, c’est l’un d’eux qui me la fait redécouvrir.
Je l’ai mise dans un bol dans lequel elle est en contact avec l’eau.
Après quelques heures, elle avait déjà changé d’apparence.
Elle commençait doucement à reverdir.
Le lendemain matin, elle était de plus en plus verte…
La Rose de Jéricho peut renouveler ce miracle « indéfiniment », dit-on.
Il suffit de la laisser sécher dans un endroit sec pendant au minimum un mois, avant de recommencer l’opération.
Une merveilleuse démonstration de la capacité des végétaux à s’adapter à leur environnement…
Martine Péters