Les reines du jardin

De bas en haut: Kaki, Plume et Praline

Je n’ai pas encore parlé d’elles dans ces colonnes, mais la partie Est du jardin est le territoire réservé de huit poules… et pas n’importe lesquelles!
A notre arrivée, je me suis procuré quatre Batam de Pékin, de ravissantes et douces poules naines toutes rondes.

De gauche à droite: Praline, Kaki, Chine et, devant, Bulle

Il y a Chine, au plumage gris caillouté de blanc, Kaki, ma mille-fleurs rousse que j’a soignée durant plus d’un mois à son arrivée car elle était malade, Praline au plumes noires et brillantes, et Plume, la petite poule grise et noire.
Par la suite, j’ai repris trois autres demoiselles: Bulle, une jolie Pékin blanche et rousse très délurée, et deux petites poules hollandaise craquantes à souhait avec leur huppe.

Neige, petite poule hollandaise très familière et drôle


L’une, Neige, est toute blanche, et l’autre, Kiwi, est grise à tête blanche.
Puis, fin octobre 2019, j’ai recueilli deux des petites poules de mon fils qui ne pouvait plus les garder pour cause de déménagement.
Deux belles Pékin, elles aussi: l’une, Tina, aussi noire que Praline, et l’autre, une superbe poule « bleue » (un gris perlé magnifique) que mon petit-fils avait eu la bonne idée d’appeler Kaki comme la mienne… ce qui complique un peu les choses.
Même si les Pékin sont d’adorables poules, elles ont horreur de voir leurs habitudes contrariées, et il est très difficile de leur adjoindre de nouvelles copines, toujours très mal reçues.
Il faut donc beaucoup de patience pour ramener la paix…
Fin avril 2019, j’ai eu le chagrin de perdre Plume.
Le vétérinaire n’a rien pu faire, et une autopsie a révélé un éclatement de la vésicule.
Kiwi, quant à elle, est atteinte d’arthrite à une patte, maladie incurable.

Kiwi chez le vétérinaire


J’ai appris à lui faire des piqûres, je l’ai soignée, choyée, mais là encore, il n’y a rien à faire…
Elle ne pose plus sa patte au sol, mais continue à courir, à manger, à partager la vie des autres.
Tant qu’elle a l’air de profiter de la vie, sans trop de souffrance, je la laisse vivre en paix.
Grâce à mes désormais huit protégées, auxquelles je suis très attachée, le jardin a des allures de tableau vivant.
Dans un premier temps, elles ne s’ébattaient « que » sur une surface idéalement située à coté de leur poulailler.
J’ai mis « que » entre guillemets car elles disposaient déjà de beaucoup de place.
Puis nous avons ouvert la porte de l’enclos, et mon Capitaine a installé une clôture légère et amovible, ce qui a plus que doublé leur surface de promenade.

Kaki de Suisse et Tina


Il leur a également construit plusieurs maisonnettes légèrement surélevées où elles aiment se blottir quand il pleut, des pondoirs extérieurs auxquels j’ai adjoint un poulailler d’appoint qui ressemble un mini chalet suisse… bref: au total six « résidences secondaires » qu’elles peuvent fréquenter à leur guise.
Elles peuvent aussi choisir de rester sous le couvert des grands arbres, en été, ou de se balader en terrain dégagé, profitant au passage de trois de mes rosiers, plantés dans cette partie du jardin.
Ceux qui pensent que les poules sont des animaux inintéressants et bêtes n’en ont jamais eues ou ne les ont jamais regardé vivre.
Comme je m’en occupe beaucoup, j’ai développé avec elle une relation très spéciale, et elles réussissent à m’étonner de jour en jour.
Mais cela… c’est une autre histoire!

Ecriplume

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