Les rescapées…

Couper une rose ou, d’ailleurs, n’importe quelle autre fleur, est pour moi un crève-coeur.
Je préfère les laisser vivre leur vie dehors jusqu’au bout…
Mais il arrive qu’une tige se casse ou qu’une rose pousse trop près du sol pour pouvoir s’épanouir correctement.
Dans ces cas extrêmes, je les recueille dans un vase, comme ces deux-ci, rescapées de la pluie.
Ce sont deux roses bien charnues que j’aime énormément.
A gauche, la très belle Jude The Obscur, David Austin, rosier anglais donc.
A droite, Mme de la Vallière, petite merveille de l’obtenteur allemand Kordès.
A priori, tout pour me plaire.
Pourtant, un détail joue en la défaveur de l’une.
Si la première exhale un parfum fruité irrésistible qu’il me tarde de retrouver d’une année à l’autre, la seconde offre une senteur anisée très distincte.
Manque de chance… j’ai horreur de l’anis.
Je me contente donc de la regarder sans respirer son parfum…
Ce qui ne l’empêche pas de me séduire autant que sa compagne anglaise!

Ecriplume

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