Tige ou pleureur…

Dernier volet de ma trilogie sur mes rêves de rosiers pleureurs.
Car au fil de mes réflexions, il faut bien avouer que c’est vers ceux-ci que vont ma préférence par rapport aux rosiers tiges.
J’en étais à me dire que, dans un futur que j’espère proche (c’est-à-dire dès qu’ils seront à nouveau proposés à la vente), je commanderais un exemplaire de Dorothy Perkins et un autre de Papi Delbard… lorsque je l’ai vu.
Un rosier tige Claude Monet
Comment vous dire… d’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voué un amour inconditionnel aux toiles de ce peintre de génie.

Dans le cadre de mon métier, j’ai eu l’occasion de beaucoup écrire sur son art, sur sa vie, prolongeant le bonheur jusqu’à me rendre par deux fois dans sa maison de Giverny où j’ai passé beaucoup de temps avec les chefs jardiniers qui prenaient soin de son jardin reconstitué.
Monet fait partie de ma vie, des reproductions de ses tableaux sont accrochées dans la maison, dans mon bureau…
Je collectionne tout ce qui se rapporte à lui, ma bibliothèque regorge de livres que j’ai bien sûr lus et qui lui sont consacrés.
Alors, vous comprenez… il m’est impossible de ne pas avoir dans la roseraie le rosier qui lui a été dédié…
Mais là encore, il y a un détail qui me chiffonne… et un détail de taille!
Je n’aime pas du tout les roses panachées… et mon Capitaine de mari partage mon sentiment.
Or, les pétales de celle-ci sont bel et bien roses striés de blanc…
En dehors de cela, il est, dit-on, robuste et exhale un parfum d’agrume.
J’ai lu ce que j’ai pu trouver à son propos, et j’ai aimé savoir que ces stries, justement, donne l’illusion d’un mouvement à ces fleurs.
Monet était un maître de la lumière et du mouvement… je comprends donc la démarche du créateur de ce rosier.
Mais je ne pense pas être prête à introduire une rose panachée dans la roseraie… même si elle porte son nom.
D’autres que moi doivent adorer ce style de roses.
Pour ma part, je ne peux pas acheter un rosier qui ne me séduit pas uniquement parce qu’il est dédié à un peintre que j’admire.
Dommage…

Ecriplume

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *