Cet après-midi, le téléphone sonne. « Ca te dit d’aller voir soit l’expo Rodin, soit celle de la fondation Gianadda? »
Oui!!!!!!!!!
Cette exposition, j’en rêve depuis des mois.
Son titre « De Courbet à Picasso, Musée Pouchkine — Moscou », ne me disait pas grand-chose.
J’imaginais tout et rien jusqu’au moment où j’en ai lu un peu plus sur le sujet.
Quand j’ai vu la liste des artistes exposés, j’ai eu l’eau à la bouche.
Et quand j’ai vu que, parmi eux, se trouvait Monet et… mon fameux tableau que j’aime tant, ou du moins son petit frère « Les Nymphéas blancs», j’ai compris qu’il ne fallait manquer cette expo sous aucun prétexte.
Nous n’avons pas été déçus. Courbet, Cézanne, Manet, Gauguin, Picasso, de Vlaminck, Matisse, Pissaro, Renoir, Degas, Utrillo, Douanier Rousseau, Toulouse-Lautrec, et j’en passe… ils étaient presque tous là, ceux que j’aime.
J’ai adoré les Cézane aux couleurs chaudes, et j’ai flashé sur deux ou trois toiles dont « Le baiser maternel » d’Eugène Carrière, pour sa finesse et la qualité du mouvement, parfait.
Et puis LE tableau.
Quand je suis entrée et que je l’ai vu, j’ai eu le même choc qu’au Musée d’Orsay, lorsque j’ai vu pour la première fois son petit frère.
Tous les nymphéas de Monet sont des merveilles.
Les toiles qu’il a consacrées à son jardin de Giverny sont des odes à la nature, radieuses, éclaboussées de couleurs et de lumière.
Pour moi, c’est le point culminant de l’Impressionnisme.
Quand j’ai quitté la salle après avoir été revoir plusieurs fois les toiles que je préférais, j’ai eu, comme la première fois, un mal fou à me séparer de ce tableau que j’adore.
Mais cette fois, c’était un peu différent: je suis partie avec une reproduction peinte sur bois que j’ai accrochée dans mon bureau.
Et je ne me lasse pas de la regarder…
Martine Bernier