Facebook et l’Internet sont comme ceux qui les utilisent: capables du pire comme du meilleur.
Le pire est arrivé dans ma boîte cette semaine.
Une photo et un commentaire d’une agressivité extrême se moquant du physique de ceux qui ont eu la bêtise de poser pour cette photo et de l’exhiber.
S’ensuivait une allusion sur les « faux voeux d’anniversaire en chaîne », un épître sur les êtres ridicules, et un résumé des moqueries dont font l’objet les sujets de la photo en question.
Après avoir « poubellisé » l’ensemble, j’ai réfléchi.
Facebook est un outil dont chacun sait qu’il peut être l’Eden des fautes d’orthographes, des phrases stupides, de l’humour lourd, des indignations bidons, des platitudes quotidiennes.
Les exemples anciennement tirés de « faceploucs.fr », qui collectait les pires perles, en sont l’illustration parfaite.
Heureusement, il y a l’autre façon d’aborder l’outil en question.
En sélectionnant les contacts, en effaçant systématiquement de votre mur les niaiseries qui peuvent y être déposées, en ne diffusant que des messages choisis, en sélectionnant les photos, en cultivant un humour différent…
Internet est décidément un univers étrange.
Professionnellement, je fais partie de ceux qui ne pourraient pas s’en passer.
Et il m’a apporté des cadeaux essentiels.
Ce n’est pas l’outil qui est dangereux.
Ce sont ceux qui l’utilisent qui peuvent le devenir.
Martine Bernier